- géosynclinal
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• 1886; angl. geosynclinal (1873); cf. géo- et synclinal♦ Géol. Vaste dépression synclinale, caractérisée par une grande épaisseur de sédiments (⇒ fosse).géosynclinal, auxn. m. GEOL Vaste dépression de l'écorce terrestre souvent remplie d'eau, dont le fond s'enfonce sous le poids des sédiments et sous l'action des forces tectoniques latérales.⇒GÉOSYNCLINAL, -ALE, -AUX, subst. masc. et adj.I. — Subst. masc. Fossé sous-marin bordant un continent, allongé, peu profond, où s'accumule une grande épaisseur de sédiments associés à des roches volcaniques et qui est destiné à donner naissance à une chaîne de montagnes. Le géosynclinal alpin, indonésien. Les blocs continentaux émergés au primaire demeurent (...) bordés par de longs géosynclinaux où se déposent les sédiments que soulèvera le mouvement alpin (COMBALUZIER, Introd. géol., 1961, p. 150).II. — Adj. Qui appartient à un géosynclinal; qui constitue un géosynclinal. Dépression, zone géosynclinale; sédiments géosynclinaux. Comment expliquer que des sédiments d'une épaisseur de 10 à 12 km, comme ceux qui furent engagés dans la construction des Alpes ou de l'Himalaya, ont pu remonter de ces fosses géosynclinales? (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 503).Prononc. : [
], masc. plur. [-o]. Étymol. et Hist. 1886 (De Lapparent ds Lar. 19e Suppl.). Créé par le naturaliste amér. J.D. Dana [1813-95] comme subst. (1873 ds NED), [mais également comme adj. au sens « relatif à un synclinal » (par opposition à anticlinal)], à l'aide de l'élém. geo- et de synclinal (1833 ds NED), de même orig. que le fr. géo- et synclinal.
géosynclinal, aux [ʒeosɛ̃klinal, o] n. m.ÉTYM. 1875, angl. geosynclinal (1833, adj.; n. m., 1873, J. D. Dana); de géo-, et synclinal. → Anticlinal.❖♦ Didact. (géol., géogr.). Vaste dépression synclinale, caractérisée par une énorme épaisseur de sédiments (⇒ Fosse). || Le géosynclinal méditerranéen. || Les chaînes de montagnes, selon J. Hall, « se forment sur l'emplacement des géosynclinaux » (Poiré).0 Les régions restées océaniques (…) sont caractérisées par des dépôts rappelant ceux des grandes profondeurs des océans actuels (…) Ces sédiments (sédiments bathyaux) accumulés sur de grandes épaisseurs supposent la permanence de mouvements d'affaissement de l'écorce terrestre, suivant des zones auxquelles on a donné le nom de géosynclinaux.E. de Martonne, Traité de géographie physique, t. II, p. 831.
Encyclopédie Universelle. 2012.